Télécommunications : Bruxelles prolonge de 10 ans la période de « roaming » pour l’annulation dans l’UE
Bruxelles affirme que « les consommateurs pourront bénéficier de la même qualité et de la même vitesse de connexion à leur réseau mobile à l'étranger que chez eux ».
En raison du coronavirus, ne sont pas recommandé les voyages internationaux « inutiles » et la Commission européenne se prépare à un retour à la normale. A partir de mercredi, elle a décidé de prolonger de 10 ans les frais d’itinérance téléphonique annulés depuis 2017. Cette mesure permettra de passer des appels depuis n’importe quel pays de l’UE sans payer de frais supplémentaires. La période initiale était de 5 ans et la mesure expirera en 2022. Il s’agit de l’un des impacts spécifiques les plus appréciés du marché unique sur le grand public.
La loi présentée par Bruxelles réclame que « les consommateurs pourront bénéficier de la même qualité et de la même vitesse de connexion à leur réseau mobile à l’étranger que chez eux, lorsque des réseaux équivalents sont disponibles ».
Selon le président européen, 33% des européens estiment que leur débit internet mobile à l’étranger est inférieur à celui de leur pays d’origine. Selon le comité, avant d’éliminer ces coûts, l’utilisation des données mobiles à l’été 2019 a été multipliée par 17 par rapport à l’été 2016.
« Une réussite bien établie »
Thierry Breton, commissaire à l’Industrie dit que « cette réussite désormais bien établie est une pierre angulaire du marché unique ». La Commission a aussi demandé de réduire drastiquement le prix de gros des communications et les échanges de données que les opérateurs se refacturent mutuellement pour ce service.
La fin du « roaming » des consommateurs s’applique aux 27 États membres de l’Union ainsi qu’à l’Islande, au Liechtenstein et à la Norvège, mais ne s’applique pas au Royaume-Uni, qui a suspendu définitivement la mise en œuvre des règles européennes le 1erjanvier. Cependant, la plupart des opérateurs britanniques ont choisi de maintenir leur continuité.