La série très attendue de Steve McQueen « Small Axe » est disponible à l’achat sur la plateforme Salto
Le réalisateur oscarisé a signé sa première série. Dans le cinquième épisode, il est immergé dans la communauté antillaise de Londres, résolvant le racisme qui a frappé les institutions dans les années 60, 70 et 80.
Les fans de la réalisatrice britannique l’attendent avec impatience. Depuis le vendredi 26 février, la série « Small Axe » est dans les rayons de Salto. La plateforme de vidéo à la demande a cinq épisodes de la première série réalisée par Steve McQueen.
Le cinéaste a remporté un Oscar pour le film Twelve Years of a Slave en 2014 et elle été récompensé par une Caméra d’or grâce au Hunger en 2008, ce qui a permis au public de l’immerger dans l’ouest de Londres où il a grandi. Une occasion de résoudre le problème du racisme en peignant des portraits sombres du Royaume-Uni des années 60 aux années 80.
« C’était un désir, un besoin et un devoir »
Dans le contexte de la musique reggae et de la musique soul, Steve McQueen raconte cinq histoires vraies, dont celle d’étudiants antillais dans les lycées, celle de la police, qui ne vient pas renforcer leur collègue noir en difficulté, ou celle d’un restaurateur harcelé par la police.
Pour le réalisateur, raconter ces histoires est une responsabilité. Il avait déclaré que « c’était un désir, un besoin et un devoir parce que dans l’histoire du cinéma britannique et de l’histoire britannique, les noirs n’ont jamais eu droit à un espace. J’avais besoin de raconter ces histoires pour remplir ce vide. Nous avons une influence immense au Royaume-Uni dans la culture, le sport, la politique, la vie de tous les jours ».
Le nom de la série « Small Axe » produite par la British Broadcasting Corporation (BBC) a été inspiré par une chanson de Bob Marley et a été conçue et produite pour la communauté noire et pour la télévision. Il avait affirmé que « Parfois il faut aller là où sont les gens, et je crois que c’est la télé et le streaming. Quand j’étais jeune, c’est à la télévision que j’ai vu mon premier film. Et puis mon mantra était que je voulais que ma mère voit ces films. Donc pour moi, la télévision était très importante ».