Reconnaissance US de la marocanité du Sahara: Des leaders et élus internationaux saisissent Biden

Dans le but d’appuyer la décision des Etats-Unis d’Amérique reconnaissant la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, affirmant que l’initiative marocaine d’autonomie est la seule solution durable à ce conflit artificiel, d’éminentes personnalités internationales, dont des leaders politiques et des élus de plusieurs pays et parlements régionaux, anciens et en exercice, ont saisi le président américain, Joe Biden.

La lettre, reprise dans un tweet de l’ancien ministre italien des Affaires étrangères et ancien ambassadeur aux Etats-Unis et en Israël, Giulio Terzi », indique notamment: « Monsieur le Président, nous, anciens chefs de gouvernement, anciens ministres, élus, membres de Parlements, avons l’honneur de vous écrire pour vous faire part de notre satisfaction quant à la décision souveraine des Etats-Unis d’Amérique de reconnaître la pleine souveraineté du Maroc sur l’ensemble du territoire du Sahara ».

Dans cet appel, qui a pu réunir dans un temps très court 250 signataires, issus de 25 pays dans les quatre coins du monde, les signataires rappellent que « la décision des Etats-Unis intervient à un moment où le processus politique pour le règlement de ce différend a besoin d’un nouveau souffle, et l’autonomie est la seule voie pour mettre fin aux souffrances de la population vivant dans les camps de Tindouf en Algérie, assurer la réconciliation et parvenir à une paix et une stabilité permanentes dans une région stratégique, en en faisant un véritable vecteur de paix, de stabilité et de prospérité en Afrique, voire dans le monde ».

 « Nous ne pouvons que nous féliciter de la décision des États-Unis de reconnaître l’initiative d’autonomie comme seule base d’une solution au différend régional sur le Sahara, car nous pensons qu’elle ouvre des perspectives concrètes pour orienter le processus politique de l’ONU vers une solution finale« , notent-ils, tout en affirmant être convaincus que les États-Unis, sous la présidence de Joe Biden, continueront de faire avancer la question du Sahara vers une solution juste et pérenne grâce à leur soutien continu à l’Initiative marocaine d’autonomie.

Dans leur lettre, ils se disent également « préoccupés par les conséquences que pourrait avoir le prolongement indéfini du statu quo, de l’impasse, par les actes de déstabilisation souvent menés par des milices armées, dans une zone hautement stratégique, et dont la stabilité est intimement liée à la stabilité du continent africain voire même du bassin euro-méditerranéen ».

Tout en se réjouissant du développement, tous azimuts, que connait le Sahara marocain, qui enregistre des indices de développement humain honorables, ils font observer que ce positionnement a été rendu possible grâce au nouveau Modèle de développement des provinces du Sud lancé par le Roi Mohammed VI en 2015 et doté d’un budget de 8 milliards de dollars.

Ce développement porteur d’emplois et de prospérité, relèvent-ils, est visible dans les infrastructures, hôpitaux, urbanisme, services, établissements d’enseignement, sans oublier les projets économiques de toute sorte: agricoles, industriels, de tourisme et d’économie sociale et solidaire, et il va de pair avec une gouvernance locale démocratique florissante, sachant qu’en 2015, les deux régions du Sahara ont enregistré le taux de participation le plus élevé lors des premières élections régionales organisées dans l’histoire du Maroc.

Et d’ajouter: « Aujourd’hui, des Sahraouis, dont un ancien responsable du polisario, président les deux conseils régionaux de la région à travers des élections libres et transparentes, en en faisant les seuls représentants légitimes de la population de la région« , et ces élus proposent, votent et exécutent dans un cadre de contractualisation avec l’Etat, les projets de développement de leurs régions répondant aux aspirations des citoyens.

Cette gestion est d’ores et déjà un prélude à la gestion qu’offrirait l’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine, avec la création d’organes législatifs, exécutifs et judiciaires régionaux, estiment encore les signataires, avant d’insister: « Nous pensons que ce n’est pas un hasard si un nombre de plus en plus important de nations, et avec elles les États-Unis, apportent leur appui à l’initiative d’Autonomie comme solution politique réaliste, praticable et durable qui repose sur le compromis », et c’est à cette même solution que les dernières 27 résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU ont appelé, de même que plusieurs envoyés onusiens sont arrivés à la conclusion que « l’indépendance du Sahara n’est pas une option réaliste ».

« Aujourd’hui, le Conseil de sécurité de l’ONU, avec la participation des Etats-Unis, considère l’Initiative marocaine d’autonomie pour la région du Sahara comme une base ‘sérieuse et crédible’ pour une solution politique« , lit-on encore dans la lettre qui explique que ces paramètres ne sont pas apparus ex nihilo dans le discours de l’ONU, mais sont le reflet direct de la réalité sur le terrain, ainsi que de la pertinence de l’Initiative marocaine d’autonomie, une démarche audacieuse et courageuse prise par le Maroc après de longues consultations menées aux niveaux national, régional et international, y compris avec les Etats-unis.

Les signataires ont également fait part de leur satisfaction que les États-Unis aient rejoint 20 autres pays ayant décidé l’ouverture de représentations consulaires au Sahara, dans les villes de Laâyoune et de Dakhla, ce qui représente non seulement un acte de reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur la région, mais aussi une reconnaissance du rôle de la région en tant que trait d’union historique entre l’Europe et l’Afrique et en tant que pôle économique régional porteur de nombreuses opportunités pour les investisseurs du monde entier et des perspectives d’avenir, de connaissances et d’emploi pour la jeunesse du continent africain.

Ils se sont aussi réjouis du Pacte trilatéral signé entre le Maroc, Israël et les Etats-unis, estimant que ce pacte est de nature à renforcer les perspectives de paix au Moyen-Orient, conformément au rôle que le Maroc a joué historiquement pour faire avancer la paix dans la région.

A noter que les signataires représentent notamment l’Italie, l’Argentine, l’Arménie, la Belgique, la Bulgarie, le Canada, le Chili, la Colombie, le Danemark, la République dominicaine, la République Tchèque, le Salvador, l’Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, le Guatemala, le Honduras, la Hongrie, l’Irlande, le Paraguay, le Pérou, Sainte-Lucie, la Serbie, l’Espagne.

Il s’agit également de membres du Parlement européen et de maires de villes et municipalités importantes, en Europe et dans le monde. outre l’ancien président tchèque, Vaclav Klaus, l’ancien président guatémaltèque, Jimmy Morales Cabrera, l’ancien Premier ministre bulgare, Gueorgui Bliznachki, l’ancien membre de la MINURSO, Stephan Todorov Davidov, ainsi que plusieurs députés et sénateurs actuellement en exercice.

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