Algérie : Khaled Drareni, sorti de prison, connaîtra son sort le 25 mars

Khaled Drareni est devenu un symbole de la liberté de la presse. Le journaliste algérien de TV5 Monde a été libéré de la prison de Koléa le 19 février.

Khaled Drareni, journaliste indépendant d’Algérie, déclare dans un entretien dans la chaîne 23h samedi 27 février que « J’ai toujours été libre, même en détention. Juridiquement, je suis en liberté provisoire jusqu’au jugement de mon pourvoi par la Cour suprême le 25 mars ».

Il ajoute que « je ne peux pas être gracié tant que ma condamnation n’est pas définitive. J’ai accepté de faire une demande de liberté provisoire le 19 février parce qu’on m’a demandé de le faire et j’ai compris que c’était une manière de me faire sortir de prison ».

Les manifestations du Hirak reprennent

Khaled Drareni était accusé d’être un lanceur d’alerte des parties étrangères. Il raconte que pour la liberté de la presse emprisonné 11 mois « c’est l’accusation la plus facile qu’on peut coller à un journaliste indépendant et ça ne se passe pas qu’en Algérie. La véritable cause était ma manière de couvrir le Hirak, qui a abouti au départ du président Bouteflika en 2019. Mais j’ai toujours eu la volonté de couvrir les manifestations de manière libre et indépendante et j’ai même couvert les manifestations en faveur du régime algérien ».

Après un an de silence, les manifestations du Hirak ont ​​repris le 17 février. Pour finir, Khaled Drareni, qui est complètement sûre que ne retournera pas au prison, dit que « ce même peuple qui a eu cette conscience de déclencher un mouvement populaire historique a eu la même conscience de stopper ce mouvement pour des raisons sanitaires. La situation s’est améliorée, donc la contestation a repris ».

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